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A concert very soon !
Citizen Jazz – Chronique du 22 Novembre 2020 par Gilles Gaujarengues
Coup de coeur de Dominique Boulay sur Paris Move
Ce somptueux album de Norbert Galo n’est pas seulement un disque de Blues mais également un vibrant hommage à la guitare! Guitariste, orchestrateur, arrangeur, “session man”, Norbert Galo met le paquet pour celui-ci, et il faut bien reconnaitre que cela vous met un vrai bon “coup de coeur”. Avec “All Blues” il nous propose 4 compositions personnelles, le fruit d’une collaboration avec le batteur percussionniste camerounais Félix Sabal-Lecco qui l’interprète en boulou, une des langues du Cameroun, un magnifique Delta to Delta qui plante le décor, du Delta de la Casamance au Delta du Mississippi, puis une autre avec son claviériste, Christian Belhomme, Her Voice. Et avec l’assurance de ceux qui savent que le jeu des reprises est un rique “casse gueule”, le voici qui nous livre quelques interprétations de morceaux signés Jacques Brel, “Ces gens-là”, Robert Johnson, “Crossroad Blues”, Miles Davis, “All Bues”, Charlie Singleton, “Help the Poor”, Joe Zawinul, “Mercy Mercy” ou John Williams, “Cantina Band”. Et le pari est vraiment réussi! Le projet de cet opus a commencé à se mettre en place en 2010 et un premier concert, en 2014, en première partie de Larry Carlton, est venu confirmer l’existence d’une véritable communauté musicale, avec Christian Belhomme aux claviers, Félix Sabal-Lecco à la batterie, Laurent Vernerey à la basse, Steve Shehan aux percussions, Eric Le Lann à la trompette, Michel Sanchez à l’accordéon, Stéphane Castry à la basse et Beverly-Jo Scott au chant. Pour celui qui débuta sa carrière professionnelle en 1979, ce disque est l’aboutissement d’une réflexion entamée au cours d’un périple de 7 ans à travers le monde sur un voilier. Un recentrage autour de ce que le musicien avait à exprimer au plus profond de lui-même à l’aide de son instrument. Raison, sans doute, pour laquelle, en plus de présenter les membres de sa famille artistique, il nous indique à l’aide de quelles guitares ce qu’il a “à nous dire”: Taylor 422, Gibson ES 335 ‘63 reissue, Fender Télécaster ’57, Fender Stratocaster ’62 reissue, Guild Bluesbird, Martin Backpacker, Gretsch G3900, Gibson ES-125D ’56, Magneto Guitars Sonnet. De superbes moyens d’expression pour une expression sincère et authentique!
Dominique Boulay
PARIS-MOVE & Blues Magazine (Fr)
PARIS-MOVE, 31st August 2020
Article de Bruno Place de L’Observateur de L’Arrageois
Article de Polar Jazz et Blues…
Polar Jazz & Blues du 24 Août 2020
NORBERT PLAYS THE BLUES
SON 24 AOÛT 2020 SOUTHERNBLACKJACK LAISSER UN COMMENTAIRE
Norbert Galo: All Blues
(Mistiroux Prod/ « L’autre Dsitribution »)
Norbert Galo aime le blues et les guitares alors, quand il décide après des années de « session man » de faire enfin son album, il sort ses Fender vintage, sa Gibson, sa Gretsch, sa Taylor, et sa superbe Magnet Guitar Sonnet et probablement d’autres. Puis il rameute ses « friends », son quartet, Laurent Ververey (tout de même) à la basse , Félix Sabal-Lecco à la batterie et Christian Belhomme aux claviers, puis quelques invités au gré des titres. Six compos persos à découvrir tout au long de l’album (du blues du Delta au Chicago Blues) et six reprises. Et pour les reprises, il y va fort:
le All Blues de Miles (qui donne son nom au CD), magnifique version très électrique; Mercy Mercy de Zawinul (fallait oser) orgue – guitare jazzy s’entremêlent avec bonheur, on l’aurait aimé plus long; Crossroads Blues de Robert Johnson, plus classique, mais là encore il la fait sienne; Help The Poor« , popularisé par BB King et enluminé ici par la trompette d’Éric Le Lann. Mais le plus surprenant, voire le plus casse gueule, c’est, après celles du grand Jacques et des frères Décamps, leur version de « Ces gens-là » de Brel. Mais Norbert Galo a eu l’excellente idée de confier les parties vocales (parlées-chantées) à l’américaine, belge d’adoption, Berverly Jo Scott. Blues lent, un peu d’accordéon, la strato discrète et câline, les balais qui effleurent les peaux, les cymbales. Magistral. En toute fin, un petit délice sucré, moins de deux minutes, le Cantina Band, extrait du premier Star Wars.
Du blues, pas de doute. Et du bon.